Le concept de Software Defined Vehicle redéfinit la valeur d’un véhicule autour du logiciel. Cette évolution modifie l’expérience, la sécurité et les modèles économiques liés à l’automobile.
Renault et d’autres acteurs prévoient des modèles commerciaux fondés sur des mises à jour OTA et des services. La suite présente les points essentiels à retenir sur le véhicule SDV.
A retenir :
- Logiciel au centre de la valeur et des mises à jour
- Architecture zonale ou centralisée pour un calcul consolidé
- Mises à jour OTA et écosystème d’applications
- Cyberdéfense renforcée et enjeux réglementaires
Architecture SDV : centralisée, zonale et évolutive
Le passage au SDV découle directement de la nécessité d’un calcul consolidé et d’une meilleure évolutivité. Cette évolution réduit la multiplicité des calculateurs et facilite les mises à jour logicielles sans intervention physique.
Selon PwC, l’architecture zonale accélère l’intégration des fonctions critiques et simplifie le câblage. Les constructeurs comme Stellantis et Renault adaptent leurs plateformes pour intégrer ces principes techniques.
Ce modèle implique aussi un renforcement du cœur matériel, avec des HPC, GPU et SoC pour l’IA embarquée. Les fournisseurs tels que Bosch, Valeo et Continental fournissent aujourd’hui des modules adaptés pour ces architectures.
La fin de cette section ouvre la question des technologies clés à intégrer pour sécuriser et valider les SDV. Le point suivant détaille ces briques technologiques essentielles pour l’industrialisation.
Tableau comparatif des architectures :
Élément
Architecture traditionnelle
SDV zonal/centralisé
Impact
Calculateurs
Multitude d’ECU dédiés
Contrôleurs de domaine consolidés
Simplification du câblage
Réseau interne
Bus CAN segmenté
Ethernet haute vitesse
Débit multiplié pour capteurs
Mises à jour
Intervention atelier requise
OTA permanente
Évolutivité après vente
Valeur produit
Fixée à la vente
Évolutive via logiciels
Revenus récurrents
Intégration des fournisseurs et plate-formes :
- Solutions matérielles fournies par Bosch et Valeo :
- Plateformes logicielles et jumeaux par Dassault Systèmes :
- Modules d’intégration et sièges par Faurecia :
« J’ai vu mon véhicule recevoir une nouvelle fonction ADAS via OTA, impressionnant et utile »
Paul N.
Technologies clés pour un SDV sécurisé et validé
Ce chapitre prolonge l’analyse de l’architecture pour détailler les briques technologiques nécessaires au SDV. La réussite dépendra de la combinaison logicielle, matérielle et des méthodes de validation.
Selon Siemens, les jumeaux numériques et la simulation sont essentiels pour tester les versions logicielles avant déploiement. Cette pratique réduit les risques de défaillance lors d’une mise à jour OTA.
Selon IBM, la cybersécurité automobile doit être multi-couches et proactive pour prévenir les attaques ciblant les fonctions critiques. Les constructeurs collaborent aujourd’hui avec des spécialistes pour déployer ces protections.
Cet exposé technique introduit ensuite des cas pratiques et des outils industriels qui facilitent la validation continue des SDV. Le point suivant illustre ces outils par tableau et exemples concrets.
Tableau des technologies et rôles :
Technologie
Rôle
Fournisseurs exemples
Jumeau numérique
Validation virtuelle complete
Siemens, Dassault Systèmes
Cybersécurité
Protection fonctions critiques
IBM, Bosch
SoC/HPC
Traitement IA temps réel
NVIDIA, Continental
Réseau Ethernet
Transport données haut débit
Valeo, Stellantis
Liste des bénéfices opérationnels :
- Mise à jour corrective et évolutive disponible :
- Meilleure coordination capteurs et actionneurs :
- Possibilité d’offres logicielles après-vente :
« J’ai travaillé sur la simulation d’un module SDV et la réduction des anomalies est nette »
Claire N.
L’illustration vidéo ci-dessus complète l’explication technique par des démonstrations produits et prototypes. Ces démonstrations montrent comment les mises à jour OTA sont préparées et validées en simulation.
Enjeux réglementaires, économiques et humains du SDV
Ce développent suit naturellement les aspects techniques pour aborder les défis juridiques et humains à résoudre avant une large adoption. Les questions de responsabilité et de conformité restent centrales.
Selon PwC, la normalisation et les API ouvertes sont nécessaires pour éviter la fragmentation du marché et favoriser l’interopérabilité. Les constructeurs comme Peugeot, Citroën et DS Automobiles doivent s’aligner sur ces normes.
La dimension humaine suppose une montée en compétences massive pour intégrer des profils en logiciel, IA et cybersécurité. Les partenariats entre constructeurs et acteurs technologiques accélèrent cette mutation culturelle.
Le dernier point aborde l’impact commercial, avec des modèles d’abonnement et des services à vie du véhicule. La suite montre comment cela crée des opportunités pour les utilisateurs et les industriels.
Liste des risques et mesures :
- Risque cyber élevé, exigeant dispositifs proactifs :
- Coûts R&D et validation importants pour fiabiliser OTA :
- Acceptation client à démontrer via bénéfices tangibles :
« À l’usage, l’idée de payer pour une nouvelle fonctionnalité m’a d’abord paru étrange »
Lucas N.
La vidéo ci-dessus présente des cas d’usage commerciaux et montre la perception utilisateur face aux offres payantes. Les retours aident les constructeurs à calibrer leurs modèles économiques.
Liste des acteurs impliqués :
Acteurs industriels et technologiques :
- Constructeurs : Renault, Stellantis, Volkswagen mentionnés dans l’industrie :
- Fournisseurs : Valeo, Bosch, Continental et Faurecia :
- Plateformes logicielles : Dassault Systèmes, Siemens :
« Le passage au logiciel change profondément notre business model et notre relation client »
Prénom N.
Source : PwC, « Automotive outlook », PwC, 2024 ; Siemens, « SDV development framework », Siemens, 2023 ; IBM, « Software in vehicles », IBM, 2022.